Équateur & les îles Galápagos

Vol de Genève vers Quito. Arrivée en soirée et accueil par votre guide, puis transfert à votre hôtel.

Entourée de 14 volcans, Quito est la capitale la plus haute du monde avec ses 2850 mètres d’altitude. Tour de ville avec visite du centre historique – un site du patrimoine mondial de l’UNESCO avec de magnifiques bâtiments coloniaux. La vieille ville de Quito a été déclarée en 1978 l’un des premiers sites du patrimoine mondial de l’UNESCO – en tant que plus grande vieille ville coloniale d’Amérique du Sud d’un seul tenant. Pendant de nombreuses années elle a dormi d’un profond sommeil et les bâtiments se sont dégradés. Ce n’est qu’au début du nouveau millénaire que les dirigeants de la ville de Quito ont décidé de lui redonner sa splendeur d’antan. Les rues, les places et les maisons ont été restaurées à grands frais. Aujourd’hui, la vieille ville et ses trésors coloniaux – dont le monastère America, protégé par l’UNESCO – brillent à nouveau de tous leurs feux.

Dans l’après-midi, départ pour le “milieu du monde” à l’équateur. L’équateur traverse 11 pays et ici, en Équateur, se trouve le monument “El Mitad del Mundo” (le centre du monde). Ce monument de 30 mètres de haut se trouve à l’endroit où, en 1736, des scientifiques espagnols et français ont établi pour la première fois le passage de la ligne de l’équateur. Ils ne se sont trompés que de 240 mètres.

Le haut plateau central des Andes est marqué par deux hautes chaînes de montagnes, la Cordillère. Entre les deux se trouve le plateau central, sur lequel les cônes d’innombrables volcans se dressent fièrement vers le ciel. Subjugué par le grand nombre de volcans de cette région, Alexander von Humboldt a baptisé ce spectacle naturel “l’allée des volcans”. Sur la légendaire Pan-American Highway, vous passez la célèbre “Allée des volcans” et arrivez finalement dans le parc national de Cotopaxi. C’est ici que trône majestueusement le Cotopaxi, haut de 5’897 m – le plus haut volcan actif du monde ! Sa calotte glaciaire parfaite en fait la star des cartes postales du pays. Depuis l’époque pré-inca, le Cotopaxi est vénéré par les peuples indigènes comme une montagne sacrée. Les autochtones partageaient la conviction que l’immense volcan était le foyer des dieux de la pluie, qui contribuaient à maintenir la fertilité des terres environnantes pour leurs récoltes.

La dernière fois, en 2015, le volcan Cotopaxi s’est réveillé et plus de 2000 tremblements de terre ont été enregistrés. Bien qu’il n’y ait jamais eu d’éruption majeure, la région de la vallée de Quito est restée en état d’alerte maximale pendant une période de six mois pour d’éventuelles coulées de lahars. Mais depuis, le Cotopaxi est redevenu “le géant endormi de l’Équateur”.

Le paysage du parc a été principalement façonné par les explosions des deux volcans Cotopaxi et Ruminahui, de sorte que l’on peut voir partout les traces de l’activité volcanique : coulées de lave refroidies, lahars et roches pyroclastiques. Malgré les conditions difficiles de haute altitude et les températures froides nocturnes, une flore intéressante s’y est développée, avec environ 800 plantes endémiques.

Déjeuner à l’hacienda La Cienega, un lieu chargé d’histoire. Cette propriété, vieille de 300 ans,  est l’une des plus anciennes haciendas d’Équateur et a été le témoin de nombreux événements historiques. C’est ici qu’a été signé le traité de La Cienega – et des personnalités célèbres y ont séjourné – notamment Alexander von Humbolt lorsqu’il a exploré la région en 1802. Avec ses jolis patios et sa vieille chapelle, La Cienega compte également parmi les plus belles auberges de campagne d’Équateur.

Continuation vers la ville andine de Riobamba – la capitale de la province de Chimborazo et une plaque tournante importante depuis l’époque coloniale.

Votre aventure vous mène aujourd’hui dans la petite ville andine d’Alausí. Le point de vue offre une vue magnifique sur le célèbre « Nez du Diable » – autrefois l‘une des lignes de train les plus spectaculaires d‘Amérique du Sud – construit à la fin du 20e siècle – un chef-d‘œuvre historique d‘ingénierie ! Le projet était presque inimaginable pour l’époque. Des rails ont été posé à travers des gorges à couper le souffle, une forêt tropicale dense et autour d’imposantes montagnes, reliant ainsi Quito et Guayaquil par-delà les Andes. Lorsque le projet colossal fut finalement achevé au début du nouveau siècle, Alausí prospéra. Aujourd’hui encore, des maisons  datant de 100 ans d’âge témoignent d’une histoire intéressante.

Continuation vers Ingapirca – le plus important site inca précolombien d’Équateur et un impressionnant site du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le mystérieux site inca, situé à 3200 m d’altitude, reste aujourd’hui encore une énigme. La méthode de construction sensationnelle consistant à assembler sans joints de grands blocs de pierre taillés ressemble aux ruines incas de Cuzco. Si l’on pensait autrefois qu’il s’agissait d’une forteresse, on sait aujourd’hui qu’il s’agissait d’un lieu de culte avec un temple solaire, un observatoire, des tombes, des bains et des routes. Ce n’est pas pour rien qu’il est considéré comme le site inca le plus important d’Équateur. Il est situé sur ce que l’on appelle la “crête inca”, une route commerciale autrefois importante dans les Andes, qui reliait Cusco, la capitale de l’empire inca, à Quito, à d’autres parties de l’empire.

Ensuite, départ pour Cuenca – l’une des plus belles villes coloniales d’Amérique du Sud.

Visite de Cuenca – un véritable bijou avec ses magnifiques bâtiments coloniaux et ses marchés aux fleurs colorés. Cuenca est sans doute la plus belle ville coloniale d’Équateur et fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. La vieille ville historique trône en hauteur sur une colline rocheuse au-dessus d’une profonde gorge. Les Casas Colgadas – les “maisons suspendues” au-dessus de la profonde vallée du fleuve Huécar, sont l’emblème de la ville. Cuenca est un melting-pot de différentes influences européennes et de cultures indigènes – notamment les “cholas”, qui caractérisent le paysage urbain. Le terme “Chola” décrit la partie de la population qui a des ancêtres à la fois indiens et espagnols. Ils portent des chapeaux blancs et une jupe ornée de fleurs. D’ailleurs, le célèbre chapeau panaméen, qui a vu le jour vers 1630 dans les provinces de Manabí et d’Azuay, est produit depuis des siècles ici, à Cuenca. La fabrication d’un chapeau de qualité supérieure prend plusieurs mois.

Ensuite, vous vous promenez dans la petite ville de Gualaceo – connue pour ses marchés et la finesse de ses foulards et écharpes, qui sont encore fabriqués avec des métiers à tisser traditionnels et l’ancienne technique inca. La route continue vers le “village d’argent” de Chordeleg – connu dans tout le pays pour ses céramiques, ses bijoux en or et en argent et ses travaux en filigrane de fils d’or et d’argent.

Voyage vers les basses terres équatoriennes de la côte Pacifique. En route, vous admirez les beautés du parc national Cajas – un véritable paradis naturel avec 270 lacs d’un bleu profond et lisses comme des miroirs. Le parc national est caractérisé par des scènes de hautes terres aux reflets dorés, semblables à des tourbières, et constitue un important sanctuaire pour les oiseaux, les mammifères et, en partie, les plantes endémiques. Malgré la fraîcheur du climat, due à l’altitude élevée du parc national, on y trouve une faune riche de 152 espèces d’oiseaux, 43 espèces de mammifères, dont un opossum endémique, ainsi que de nombreuses espèces d’amphibiens et de reptiles.

Votre destination du jour est Quayaquil. Fondée en 1535, la ville ne pourrait pas être plus opposée à la capitale Quito – car elle se trouve juste au-dessus du niveau de la mer. Dans la ville la plus peuplée d’Équateur, il fait chaud – et il y règne une atmosphère vivante, colorée et tropicale.

Transfert à l’aéroport et vol de Guayaquil vers Baltra, sur les îles Galapagos. Cet archipel unique a été découvert en 1535 et est le tout premier site au monde à avoir été déclaré patrimoine naturel mondial par l’UNESCO en 1978. L’archipel est composé de 13 grandes îles, de quatre petites et de plus de 40 rochers. La situation est assez spectaculaire – car les îles se trouvent juste au-dessus du “hotspot des Galapagos” (point chaud) – un centre d’activité volcanique, où la lave chaude de l’intérieur de la terre remonte à travers le manteau terrestre solide dans des fissures, formant ainsi des volcans et des paysages de lave fascinants. Les premières îles se sont formées ici il y a au moins 8 millions d’années, mais peut-être même bien avant. Les îles les plus anciennes se sont érodées au fil du temps et ont à nouveau disparu dans la mer. Des paysages volcaniques étranges et des habitants préhistoriques suscitent l’étonnement et permettent de découvrir une faune et une flore en grande partie endémiques.

Aux Galapagos, vous logez dans des hôtels sélectionnés. Pendant la journée, le catamaran de luxe “Galapagos Elements Wind” vous emmène d’un point fort à un autre ! » L’élément Wind» de première classe pose de nouveaux jalons pour une aventure de sauts de puces d’îles en îles sur cet archipel impressionnant. Vous vivez des moments inoubliables sur le territoire et un grand confort en mer – à bord d’un catamaran moderne, équipage professionnel inclus.

Votre première visite vous mène sur les hauts plateaux de l’île de Santa Cruz, avec une vue fantastique sur les cônes volcaniques éteints. Le volcan Cerro Crocker constitue, avec ses 864 m d’altitude, le point culminant de la deuxième plus grande île des Galapagos. Santa Cruz est l’île la plus densément peuplée – car l’activité volcanique y est éteinte depuis longtemps. La colonisation de Santa Cruz a commencé dans les années 1920 et 1930 avec l’arrivée d’Américains et d’Européens, attirés par l’incroyable diversité de la flore et de la faune.

En passant par d’immenses forêts de cactus et de mangroves, vous vous promenez (environ 1h) jusqu’à Tortuga Bay – l’une des plages les plus pittoresques des Galapagos et la patrie de fascinants fous à pattes bleues, de pélicans, de magnifiques crabes des Galapagos et d’iguanes ressemblant à des dragons. Vous y admirez une plage de corail blanc aux allures tropicales, une eau turquoise et une baie peuplée de raies et de petits requins. Le promontoire rocheux est peuplé d’impressionnants lézards de mer – “surnommés Godzilla“. Ce reptile unique est endémique – c’est-à-dire qu’il est unique au monde et ne se trouve que dans l’archipel des Galapagos. Ces lézards de mer à l’allure préhistorique sont, selon les îles, de tailles différentes et peuvent atteindre une taille imposante de 1,3 mètres de long.

Bien entendu, une visite de la légendaire station de recherche Charles Darwin est également incontournable aujourd’hui. Au cours de ses voyages de 1831 à 1836, Darwin a séjourné 5 semaines aux Galapagos. Nicolas Lawson, alors directeur d’un camp de prisonniers sur Floreana, lui a dit qu’il était possible d’attribuer les tortues des Galapagos aux différentes îles en fonction de la forme de leur carapace. Darwin n’a tout d’abord pas prêté attention à cette affirmation. Ce n’est que 20 ans plus tard, en novembre 1859, qu’il a publié l’une des bases essentielles de la biologie de l’évolution.

La station de recherche Charles Darwin est également la dernière demeure de “Lonesome George” – la dernière tortue géante de Pinta. Lonesome George était à l’origine originaire de l’île de Pinta, où il a été découvert en 1971. Jusqu’à sa mort, il vécut dès lors dans la station de recherche. Ce gentil géant a vécu environ 100 ans et est mort le 24 juin 2012, probablement le dernier individu de son espèce (tortue géante de Pinta).

Voyage en catamaran (environ 2,5 h) vers l’île de Floreana. Première île habitée en permanence, Floreana fascine par sa nature – mais aussi par les histoires mystérieuses et secrètes de ses premiers colons. Bien avant que les écotouristes ne s’y rendent, l’île servait déjà d’escale aux baleiniers du 18e siècle qui naviguaient sur les mers. Après des mois, voire des années, passés en mer, les marins, rongés par le mal du pays, ont eu une idée de génie qui leur a permis d’envoyer des lettres à leurs familles. Ils déposaient un tonneau sur Floreana et y laissaient leurs lettres afin que les bateaux de passage puissent les collecter et les distribuer.

Mais l’histoire n’est pas la seule chose fascinante : l’île abrite des flamants roses, des tortues vertes, des échassiers et de nombreuses autres espèces d’oiseaux, des lions de mer ainsi que des tortues géantes. Vous vous promenez à travers des paysages surprenants et admirez des tortues géantes dans leur environnement naturel. Les tortues terrestres de l’île de Floreana aux Galapagos ont longtemps été considérées comme éteintes. En novembre 2015, des chercheurs ont découvert des tortues géantes sur l’île d’Isabela, dont les ancêtres génétiques proviennent de Floreana. Ils sont probablement arrivés sur la grande île voisine avec des baleiniers. Cependant, en juillet 2017, les premières tortues ont été réintroduites sur Floreana. Le programme de reproduction des tortues aux Galapagos est en place depuis 1964. A l’époque, il n’y avait plus que 5000 spécimens environ – aujourd’hui, plus de 20’000 de ces fascinants animaux préhistoriques vivent à nouveau sur les Galapagos.

Excursion en bateau (environ 2,5 h) vers Isabela, l’île la plus volcanique et la plus grande de l’archipel. La forme de l’île est le résultat de la fusion de six grands volcans en une seule masse terrestre. Les paysages extraordinaires enthousiasment avec une flore et une faune uniques.

Excursion en bateau jusqu’à l’archipel situé au large, “Las Tintoreras”. Cette petite île basaltique à une faune remarquable abrite des lions de mer, des crabes rouge vif, des fous à pieds bleus et des manchots des Galapagos. On y rencontre aussi les plus grands lézards de mer de l’archipel. L’île doit son nom aux requins à pointes blanches – appelés “tintoreras” en espagnol – qui se rassemblent en grand nombre dans un canal naturel.

De retour sur l’île d’Isabela, vous ferez une randonnée jusqu’à la zone humide paradisiaque de “Los Humedales”. En passant par de charmantes lagunes peuplées de flamants roses, des mangroves luxuriantes, de magnifiques cactus et d’étranges tunnels de lave, vous arriverez au centre d’élevage des tortues géantes. Les œufs des tortues géantes sont collectés et amenés dans cette station. Elles sont élevées et soignées pendant cinq ans avant d’être relâchées dans leur milieu naturel. Vous ferez la connaissance de cinq sous-espèces différentes de tortues géantes et saurez beaucoup de choses passionnantes sur ces sympathiques géants.

Promenade en catamaran (env. 3h) jusqu’à Santa Cruz. À bord de petits bateaux, vous découvrez l’île de Camaño et ses colonies d’otaries. Lorsque l’eau est calme, vous pouvez y nager avec les lions de mer. Promenade au “Love Channel” – un canal spectaculaire entre les rochers, avec d’innombrables requins à pointes blanches. Mais le canal turquoise entre les rochers n’est pas seulement la patrie des requins, il offre aussi des conditions idéales pour d’innombrables espèces d’oiseaux.

En traversant une forêt d’arbres scalesia et d’orchidées aux couleurs vives, vous atteignez les “cratères jumeaux” – une formation géologique de lave intéressante. Les cratères sont situés au milieu d’une luxuriante forêt de pangolin, une espèce végétale d’altitude endémique des Galapagos. Les cratères sont situés au milieu d’une luxuriante forêt de nuages, une espèce végétale d’altitude endémique des Galapagos. Les cratères sont situés au cœur d’une luxuriante forêt de nuages, une espèce végétale d’altitude endémique des Galapagos. Cette région n’est pas seulement le territoire des tortues géantes des Galapagos, mais aussi celui du légendaire pinson de Darwin. Ces petits pinsons ont en effet donné à Darwin le grand élan de réflexion pour sa théorie de l’évolution. Il a ainsi observé 13 espèces de pinsons qui se ressemblent et qui descendent probablement d’un seul ancêtre – mais chaque espèce s’est adaptée à son environnement sur les différentes îles. Lorsque Darwin a entrepris son voyage d’exploration en 1831 – il croyait encore à l’immuabilité des espèces. L’observation des pinsons l’a cependant amené à une autre conclusion – révolutionnaire à l’époque. Peu de savants ont autant modifié notre vision du monde que Charles Darwin. Il a émis la théorie selon laquelle la Terre a évolué jusqu’à son état actuel au cours de plusieurs millions d’années – et n’a pas été créée par Dieu en six jours. Les îles Galapagos, uniques au monde, ont joué un rôle central dans cette prise de conscience.

Ensuite, transfert à l’aéroport et vol de retour vers Genève.

Dans la soirée